29 septembre 2015
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" HUMAN" de Yann Arthus-Bertrand
~~Lundi 28 septembre 2015,
Il fait très beau avec un soleil éclatant. Maud vient pour les soins.
Ensuite Maurice se fait aider par André afin de rentrer dans la maison les petites bibliothèques bien lourdes achetées au puces. Je vais pouvoir ranger mes livres qui débordent de partout.
Nous passons l'après-midi à nous reposer car nous devons nous rendre à la Clinique Saint-Michel de Quimper.
Nous partons à seize heures. Nous voulons être en avance car je dois mettre des gouttes toutes les dix minutes une heure avant le laser et une autre goutte toutes les vingt minutes d'un collyre différent.
Nous arrivons bien à l'heure, le temps de trouver le service. Dès dix-huit heures, je commence mon traitement en suivant la pendule accrochée au mur. Le monde se presse dans la salle d'attente. Toutes les cinq minutes une personne entre dans le cabinet de l'ophtalmologue. Certaines sont stressées par la peur.
Je bataille un peu pour ouvrir les flacons et c'est Maurice pourtant agité par le Parkinson qui parvient à les ouvrir !
Je mets mes gouttes toutes les dix minutes pour mon rendez-vous de dix-neuf heures dix. Cela me fait sept gouttes et trois de l'autre produit.
Le pharmacien avait dit à Maurice qu'avec tout ça elle ne verra plus rien... que nenni, je vois clair avec une très légère gêne.
C'est incroyable le nombre de patients qui passe avant moi ! Puis c'est mon tour. Je pénètre en fauteuil roulant dans son cabinet occupé par une rangée de lasers.
Fort heureusement le fauteuil tourne aisément sur lui-même. Le Docteur Ribaute, excellent médecin, charmant et très agréable s'étonne de mon engin si performant.
Mais nous ne traînons pas, je passe mon menton sur la machine. Il glisse une lentille dans mon œil droit puis il m'envoie cinq coups de laser. C'est fini.
Je sors pour aller régler une nouvelle facture de cent quatre-vingt euros et je devrai envoyer la feuille de sécurité sociale si je veux être remboursée... il y aura quand même les dépassements d'honoraires à savoir cent euros pour chaque œil. Je dois revenir lundi prochain pour l'œil gauche.
Puis nous reviendrons en novembre pour des visites préparatoires, l'anesthésiste et encore quatre opérations de la cataracte, ce qui fera un coût total de mille-six-cent-vingt euros à avancer.
La maladie à elle seule est une véritable ruine pour deux personnes comme nous, mais le 21 décembre nous aurons des yeux tous neufs !... Et qui sait, peut-être plus de lunettes ?
Nous rentrons à vingt heures trente. Une fée au manteau flamboyant repousse le jour traînant la nuit dans ses voiles. Des lambeaux de nuages rouge s'égarent dans un ciel bleuté.
Nous arrivons juste le temps de souper et de souffler au salon.
Mardi 29 septembre 2015,
Nous nous levons pour déjeuner. Il fait un temps royal mais un petit vent nordet refroidit l'air.
Béatrice prend la relève de Maud. Maurice ne va pas à la pêche ce matin. Il préfère tenter le calamar, ce soir.
Donc, nous allons faire le plein de produits ménagers qui nous manquent. Nous prenons le pain. Véronique nous accompagne.
Je suis étonnée de ne plus voir les toiles d'araignées qui dansaient devant mon œil droit, je n'arrive pas à le croire. Ma vue maintenant est déséquilibrée par le fait que je vois déjà mieux à droite qu'à gauche où ma vue est troublée par les fils qui s'agitent devant... et puis j'ai aussi une cataracte qui sera opérée en décembre. N'empêche c'est déjà bien plus net à droite !
Nous rentrons déposer les courses et nous repartons à Douarnénez à la recherche de matériel de bureau... et nous voulons dîner dans un petit restaurant sympa où l'on nous sert moules frites et pizzas... mais il est fermé ! Pas de pot !
Nous nous dirigeons sur Audierne, 'Le Grand Large' est fermé aussi, alors nous allons sur le quai où nous trouvons moules frites et café gourmand... une petite pause bien agréable qui n'était pas arrivée depuis longtemps.
Nous rentrons pour faire la sieste. Maurice a en besoin s'il veut pouvoir pêcher ce soir... après l'éclipse de lune ce sont les grandes marées. Nous n'avions jamais vus la mer aussi basse à Audierne et nous découvrons les grands bancs de sable qui envahissent l'entrée du port.
Ce soir au Port de Douarnénez, Maurice est arrosé par les vagues qui débordent sur le quai. Le vent trop froid et les vagues très fortes rendent la pêche impossible.
Maurice rentre... les calamars ce sera pour plus tard !
Tant mieux, nous allons pouvoir nous régaler à regarder le magnifique film de Yann Arthus-Bertrand 'Human' qui passe sur FR2... un moment magique !
Published by Dana LANG, CONTEUR AUTEUR CREATEUR
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dans
La Fuite des Jours
Josiane H. 02/10/2015 19:50
Lucette M. 30/09/2015 20:34
Lucile Gauchers, auteure 30/09/2015 13:35