2 novembre 2015
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Samedi 31 octobre 2015, Fête d'Halloween
Il fait un temps beau et chaud, radieux 20°.
Nous allons faire un tour à la brocante de Pont-croix, mais il s'agit d'une brocante de Noël.
Lorsque nous arrivons nous rebroussons chemin, mais nous nous ravisons... allons voir, on ne sait jamais.
Nous payons un euro à l'entrée mais on nous offre un café, ce qui est fort sympathique. Bien sûr il y a beaucoup de linge enfant et bien des jouets mais je trouve des cartes de Noël et du Nouvel An très originales, nous ne sommes pas venus pour rien.
L'après-midi, il fait si beau que Maurice refuse de s'enfermer... il veut faire un tour à la pêche.
Du coup, je lui demande d'appeler Francis, on ne sait jamais. Francis et Marie sont peut-être libres.
Nous partons en direction de Douarnénez après avoir déjeuner rapidement à la maison.
Nous arrivons sur le port et nous nous plaçons de façon à être vus. Nous ne sommes pas installés depuis un quart d'heure que nous apercevons la voiture de nos amis.
-Ils arrivent ! me dit Maurice.
Nous sommes fous de joie tous les quatre de nous retrouver ainsi après treize ans.
Francis sort son matériel de pêche et jette sa gaule à l'eau. Les hommes se remémorent leurs folles parties de pêche absolument hilarantes avec leurs bouchons tellement sophistiqués et si drôles que cela faisait rire tous les passants... ah que nous avons ri !... Et la pêche se montrait abondante !
Bon, nous ne cessons pas de palabrer ! Les cannes trempent mais rien ne se passe, nos yeux se dévisagent, ils ne sont pas posés sur les bouchons... le temps court... et Maurice commence à verser... il faut rentrer.
Nous entraînons nos amis à la maison. Maurice relève la boite. Au courrier, je reçois une Médaille dans son écrin et une belle plume ancienne avec son bec d'or à tremper dans l'encrier... un cadeau très original et je suis vraiment touchée. Les responsables de l'association Regards ont eu la gentillesse de m'expédier mes cadeaux pour mes trois Prix Littéraires. Je suis très émue.
Nous poursuivons nos bavardages. Tant de fois j'ai voulu leur écrire mais nous étions pris par une vie agitée en tous sens. Je savais au fond de moi que rien ne tomberait dans l'oubli et je pensais toujours les revoir tôt ou tard... c'est tard, mais pas encore trop tard !
Eux de leur côté n'osaient pas écrire, ils pensaient que j'étais décédée de ma maladie... enfin, nous nous décidons à aller dîner à la crêperie.
Nous partons avec nos véhicules... Francis nous suit. C'est tout à côté de la maison.
Nous poursuivons nos discours, nous sommes vraiment tous les quatre tellement émus par nos retrouvailles. Francis Colonel des pompiers et Marie infirmière sont tous deux à la retraite maintenant, nous n'avons pas fini de passer de bons moments ensemble !
C'est Halloween et j'ai oublié de mettre mon chapeau de sorcière... dommage !

Dimanche 1er novembre 2015, jour de la Toussaint,
Nous allons chiner à la brocante de Plonéourn-Lanvern. Il y a un monde fou !
Il faut faire la queue pour entrer, mais nous passons rapidement. Les Bretons abordent les handicapés de façon admirable et cela nous fait du bien au cœur et au moral.
Nous trouvons des babioles pour la déco de la maison et du jardin... un miroir magique, un voilier, une girafe, un bain d'oiseau, autant d'objets aussi encombrants qu'hétéroclites.
Nous prenons un casse-croûte sur place et nous rentrons... la fatigue nous tombe dessus et nous restons au salon où nous nous endormons.
Lundi 2 novembre 2015,
Julien, l' infirmier passe pour les soins et Maurice bricole un moment au garage.
Moi, je me plonge dans la préparation du couscous prévu déjà depuis trois jours.
Véronique M. vaque à ses occupations. Je vais nourrir les chèvres et les poules. Bien entendu Aig (Aik) bêle à fendre l'âme, elle m'appelle de toutes ses forces pour recevoir sa ration de maïs.
Après le repas, Maurice et moi allons coller les objets de déco au jardin... je poursuis d'installer un bestiaire fantastique autour du carrosse de la Reine des Fées... ensuite, je coupe un peu de haie pour les chèvres naines qui m'attendent avec impatience. Il fait un vent nordet qui nous refroidit jusqu'aux os et malgré le grand soleil, j'ai hâte de me retrouver à l'intérieur de la maison. J'ai eu ma part de vent pour aujourd'hui !
Je suis épuisée, et je m'allonge au salon...