21 décembre 2015
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~~Lundi 21 décembre 2015,
Ouf, la journée se termine enfin. J'étais grandement impatiente d'arriver à ce moment fatidique de la deuxième opération sur nos yeux ! Nous sommes enfin rentrés de la clinique à dix huit heures.
Après une matinée où il a fallut se bétadiner comme la veille, le chauffeur du VSL est arrivé très en retard à treize vingt-cinq pour un rendez-vous à quatorze heures pétantes voir même treize heures trente si l'on songe à la préparation nécessaire à cette opération. Maurice énervé par ce retard (où l'ambulancier était prévenu depuis une semaine et où il lui avait rappelé ce matin pour être sûr d'arriver à temps) n'a pas été tendre envers le chauffeur (patron). Le conducteur a foncé vers sa destination risquant l'accident pour arriver en une demi-heure à Quimper alors qu'il en faut une bonne heure !
Bref, nous étions en retard quand même et les infirmières nous ont préparé en un temps record. La série des trois gouttes que l'on espace de dix ou quinze minutes à été faite l'une derrière l'autre et Maurice a été conduit aussitôt au bloc où les infirmières ont inondé son œil pendant toute l'intervention pour éviter la douleur. Son œil est aveugle depuis la naissance et il a une énorme habitude de le tenir fermé. Malgré le scotch qui maintien la paupière et les écarteurs qui maintiennent l'œil ouvert par trois fois il le ferme. Ce qui donne bien du mal au chirurgien qui prend peur et lui annonce qu'ainsi il risque de lui crever l'œil et le perdre définitivement !
Là-dessus c'est mon tour et un infirmier m'installe sur un fauteuil brancard qui me fait un mal de chien. Tous mes muscles ultra douloureux se font sentir. J'attends que le chirurgien en termine avec Maurice puis je rentre. Je retrouve avec un grand plaisir Maud, l'infirmière qui venait chez nous. Elle me prépare, me bloque la tête avec deux tours d'un scotch, me désinfecte l'œil à la bétadine, me colle la paupière, installe les écarteurs, elle m'asperge encore de bétadine, me couvre d'une capuche avec un trou à gauche munie d'un tuyau afin de pouvoir respirer, puis lorsque le chirurgien commence son geste chirurgical, elle m'inonde l'œil gauche de gouttes tout le temps que dure l'opération. L'incision a été pratiquée, le dessus du cristallin découpé et nettoyé, la lentille implantée, tout s'est très bien passé mais ouf c'est terminé.
Je regagne la chambre où m'attend Maurice lui aussi soulagé. Malgré que nous soyons gênés encore avec la pupille dilatée nous voyons trouble mais déjà nous voyons mieux et lui recouvre la vue de son œil aveugle... des yeux neufs pour Noël ! ! !
Je téléphone à ma fille Nathalie qui m'a envoyé la copie de trois des tableaux exécutés ces jours derniers par Elsa, ma petite-fille de treize ans... de véritables chefs-d'œuvre. Hyper douée depuis l'âge de quatre ans, son talent s'affirme et s'affiche insolemment. Ma fille et moi en sommes très fières ! À côté de ces bonnes nouvelles d'autres moins bonnes m'accablent... Nathalie ne trouve pas de travail malgré ses deux diplômes d'État et elle entre dans la galère que vivent de nombreux Français, hélas ! Malgré tout j'en appelle aux fées pour que cette situation ne s'éternise pas et que tous nous puissions passer de bonnes Fêtes de fin d'Année... en attendant l'Amour est là et je suppose que tout finira par s'arranger, restons positifs !
J'apprends à l'instant le décès d'une jeune cousine atteinte d'un cancer du pancréas. J'éprouve une grande peine d'autant que je m'étais promise de l'appeler ces derniers jours... également celui de Marielle Larriaga, grande écrivaine et réalisatrice de télévision, une amie.
Published by Dana LANG, CONTEUR AUTEUR CREATEUR
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dans
La Maison du Bout...de la Terre
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G. EKOUME 23/12/2015 07:43