1 janvier 2016
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~~Mercredi 30 décembre 2015,
Le vent en furie s'est déchaîné toute la nuit. Il rugit si fort que cela nous empêche de nous endormir, aussi je me lève et demeure sur l'ordinateur jusqu'à deux heures du matin.
Céline arrive au matin dans ce grand vent furieux puis Nelly qui se met en cuisine pour nous confectionner une tourte aux poireaux et une tarte aux pommes. Je prépare des invitations pour lundi soir afin de fêter le nouvel an avec nos voisins et amis.
L'après-midi, je prépare les petits paquets de la fête, mais mes mains me causent de pénibles et douloureuses maladresses. Finalement Maurice me coupe des morceaux de scotch pour me soulager.
Je reçois un appel de mon fils. Nos enfants nous remercient du colis de bons produits bretons envoyés pour les Fêtes.
L'écume des vagues battues et rebattues par les vents fous se transforme en neige qui vole sur la presqu'île. Les vagues énormes se voient depuis la maison jusque sur la ligne d'horizon... c'est la tempête !
Jeudi 31 décembre 2015,
Le vent n'a pas cessé de souffler accompagné de fortes averses. Maurice prépare les toasts pour ce soir. Marc passe en coup de vent nous remettre les bûches glacées et le Champagne. Nous passons une matinée calme puis nous allons faire la sieste, histoire de tenir le choc de la soirée de réveillon qui se déroulera ce soir avec des amis. Voilà des décennies que nous n'avions pas réveillonné ainsi ! Il faut savoir savourer les moments agréables qui nous sont donnés de vivre.
Maurice se réveille avec une crise de mal au ventre carabinée ! Elle finit par passer lentement.
En fin d'après-midi, je prépare la décoration de la table, l'aïoli et ensuite je vais me faire une beauté. Je revêts des vêtements de fête.
Nathalie, à son tour, m'appelle pour me remercier du colis envoyé. Nos filles sont heureuses et cela nous transporte de joie.
Le vent tout à coup s'est calmé brusquement. Cela fait du bien de ne plus entendre ce barouf !
Marc et Marie-Claude sonnent à la porte. Ils arrivent avec deux paquets, dans l'un : une fée coquine de toute beauté confectionnée par Marie-Claude et dans l'autre une immense boite de chocolats. C'est trop ! Merci mes amis.
Nous nous installons à table et commençons des palabres à n'en plus finir. La vie se manifeste par des ressources sans cesse renouvelées, des surprises inattendues. Qui aurait dit il y a quelques semaines encore que nous serions là, heureux de réveillonner avec des amis rencontrés il y a douze jours, étonnés de nous trouver tant de points communs ?
Nous entamons les toasts au saumon, au foie gras. Les conversations s'éternisent et nous font du bien. Nous savourons cet instant de grâce comme il convient. Puis nous passons au plat de réjouissance avec un plateau de fruits de mer abondant... en fin de soirée nous dégustons les fromages et à minuit nous nous embrassons chaleureusement autour du Champagne et des bûches de Noël glacées.
Nous poursuivons nos dialogues jusque vers une heure du matin où nous commençons à lutter contre le sommeil. Nos amis nous quittent, fort heureusement ils n'ont pas trop de route à faire... et nous allons nous coucher directement.
Je plonge dans le sommeil jusqu'à onze heures du matin.
Dans la nuit, le vent se lève et redouble de colère.
Vendredi 1er janvier 2016, 1er jour de l'année,
Nous traînons en chemise de nuit. Maurice levé depuis dix heures prépare les tartines grillées et nous nous mettons à table pour le petit déjeuner.
Le vent souffle effroyablement. Impossible d'aller dehors sans s'envoler. De plus la pluie s'est mise de la partie et lave les baies vitrées salies par les flocons de neige de l'écume des vagues. Il fait un temps à ne pas mettre une chèvre dehors, d'ailleurs nos biquettes effarées se sont réfugiées dans leur cabane. Le vent hurle comme un sauvage et nous empêche d'entendre la télévision. Il tourne dans la cheminée comme un ours en cage et mène un train d'enfer.
Je reste un moment sur l'ordinateur où je reçois un mail de nos amis, de ma tendre Lucette, une carte virtuelle de mon frère...
Maurice, quant à lui débarrasse la table des coquilles de bulots que nous finissons aujourd'hui. Il s'aperçoit que la petite cagette de coquilles d'huîtres que j'avais déposée sur le seau des déchets de carapaces de langoustines et de gambas se sont envolées. Dans ce grand vent, il se met à hurler plus fort que lui. Je me demande ce qui se passe. Il a voulu tenter de les ramasser et sa pantoufle s'est envolée au diable vauvert. Bien entendu, je râle. Qu'avait-il donc à faire là ? Je m'en serai occupée une fois la table débarrassée, pour le moment je suis encore à table... mais c'est du Maurice tout craché ! Évidemment il sort pour courir après sa pantoufle qu'il se retrouve pas et manque s'envoler ! Ce n'est vraiment pas le moment de se faire renverser par une rafale ! Il m'énerve ! Je termine mon repas seule comme chaque fois. Lui s'agite de son côté.
Après un moment sur l'ordi, je m'installe sur le fauteuil à côté de Maurice et suivons un film.
Puis, je retourne sur l'ordinateur cependant qu'il essaie de s'endormir dans ce vent fou qui souffle en rafales et redouble. Il se lève pour mettre des boules Quiés... sous le vent, la maison bouge, on la croirait hantée !
Et dire que les travaux du toit doivent commencer la semaine prochaine... je doute que cela soit possible avec une telle tempête !
josiane horrent 03/01/2016 12:42