22 avril 2016
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Le diplôme de ma Mention d'Excellence sur 50 finalistes pour la 2ème année consécutive décernée le 16 avril 2016 est arrivé.
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Vendredi 22 avril 2016,
Littéralement épuisée, criblée de douleurs aiguës, je suis allée me coucher à vingt-et-une heures trente... Maurice a dormi. Nous déjeunons à huit heures.
Nelly frappe à la porte puis c'est au tour de Céline. Elle passe beaucoup de temps aux soins de Maurice. Elle m'appelle pour me montrer une grosse cloque sur l'arrière de la cheville droite. Elle va la percer avec une aiguille et panser.
Lorsque je suis prête, avec Nelly nous allons désherber et ranger un peu derrière J. qui a fait un beau travail hier. Il a fort bien tondu la pelouse et ça sent très bon. Le brouillard se dissipe peu à peu et le temps se montre très agréable... nous sommes si bien dehors ! Je donne à manger aux animaux... Nelly désherbe autour des rosiers, des palmiers. Nous allons planter l'hortensia offert par Éliane contre le muret près de la chaussée... voilà une belle rangée d'hortensias qui fera un très bel effet lorsqu'ils se seront bien développés.
Nous sommes très occupées lorsque Maurice nous appelle en criant. Qu'est-ce qui se passe, nous sommes inquiètes ! Il est en train de batailler à vouloir ranger les deux fauteuils roulants électriques dans le véhicule pour dimanche ! C'est pas possible ! Dans l'état où il se trouve ! Non mais qui l'arrêtera... je suis en pétard, il ne tient pas debout et le voilà ici à batailler ferme ! Je le dispute de tout mon cœur, de toute ma force et ma détermination... il est infernal ! Bon, Nelly l'aide... et hop il file au lit ! Nous nous retournons à nos occupations !
À peine remise le nez au jardin, il m'appelle à nouveau... ses œdèmes viennent d'éclater, sa jambe gauche coule, puis la droite... ça pisse l'eau. Je mets ses pantoufles trempées à sécher sur le radiateur. Je dois téléphoner au cabinet d'infirmiers. J'obtiens Béatrice, je lui explique la situation. Il faudrait que Céline revienne pour le laver et le panser. Béatrice me conseille des pansements américains.
Je retourne au jardin... mais il doit être l'heure pour Nelly ! D'un coup, nous entendons un grand bruit et deux minutes plus tard Maurice nous crie qu'il vient de se taper la tête dans l'escalier en voulant ramasser une paire de pantoufles de rechange ! Je recommence à trembler ! Bon, il me dit que ce n'est pas si grave et que le grand boum, ce n'est pas lui. OUF !
Nelly range les outils, nous n'avons pas vu le temps passer au jardin ! Elle étend le linge, met la table puis se sauve pour un autre service. Je prépare des pâtes vite fait, une salade d'endives à la pomme avec du Conté. Nous finissons par un yaourt.
Nous sommes encore à table lorsque Céline arrive avec des petits pansements américains pris au cabinet. Si ça se trouve nous en avons en réserve dans les caisses au placard. Elle fouille et revient avec des pansements américains de 20 x 25 cm. Ils vont bien... il en faut quatre par jambe. Maurice se trouve à l'aise, le produit est très doux. Je dois laisser un courriel au médecin afin qu'il transmette par fax une ordonnance à la pharmacienne qui pourra nous livrer demain matin, car des pansements de cette taille il n'en reste que quatre et les bandes que nous avons dans la réserve ne sont pas assez larges... ouf !
Nous finissons par être au calme. Maurice s'endort et je travaille sur l'ordinateur... je prépare le Salon du Livre 'Contes et Légendes à Botmeur'... mais je ne suis vraiment pas tranquille d'abandonner Maurice à lui-même... cependant, il me pousse à m'y rendre :
– Tu dois y aller, ça te fera du bien !
Moi, je me sens à bout de tout ! Ah, si je n'avais pas en plus cette horrible maladie qui me pourrit la vie à longueur de temps ! ! ! Bon, mais il faut que je me prépare !
Dans son lit Maurice m'appelle. Il faut le recouvrir, il a si froid... puis trop chaud, puis tellement froid... finalement une personne veut voir ses cannes à pêche. Lui n'a plus la force de retourner au garage, je lui dis que je vais me débrouiller mais que nenni, il faut qu'il vienne ! La personne est là, j'ouvre le garage et nous nous asseyons... Maurice lui fournit toutes les explications souhaitées... il ne fait pas chaud ici... l'homme finit par en réserver une qu'il viendra chercher plus tard.
Nous rentrons à la maison et je prends place sur le fauteuil pour me reposer enfin près de lui. Maurice suffoque de chaleur, je dois ouvrir les baies de la véranda... il fait chaud, c'est vrai !
L'infirmière arrive et se retire après avoir pansé Maurice... mais la gratte le reprend sur sa jambe gauche, avec sa pince il retire sa bande, je lui lave la jambe, la sèche bien et je lui remets son pansement que je fixe avec de l'urgoderm.
Mon petit-fils, Naïli téléphone. Après avoir parlé un peu avec Papi, nous discutons longuement tous les deux, moi dans la chambre pour ne pas fatiguer Maurice et lui sur son parking car il a travaillé toute la journée et veut prendre l'air.
Mon imprimante est en rade et j'ai demandé à Marc de me tirer les feuilles de route du Salon du Livre 'Contes et Légendes' à Botmeur.
Il passe à la maison à huit heures pour rendre une petite visite à Maurice, n'ayant pas eu de nouvelles depuis deux jours, avec les documents et des épluchures pour les poules.
Je vais pouvoir prendre connaissance des directives et confirmer ma présence auprès d'Awenn, la responsable de ce Salon.
Marc parti Maurice rêve de s'endormir. Il me réclame sa bouteille d'eau parfumée avec très peu de sirop... et de nouveau de lui arranger ses pansements... il se peut que cette nuit cela lui gratte ou lui fasse mal.
Je me remets sur l'ordinateur... il s'endort... à neuf heures vingt, je dois lui refixer ses pansements, remettre à sécher ses pantoufles, lui donner les sèches et le recouvrir...
Published by Dana LANG, CONTEUR AUTEUR CREATEUR
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Claude FELGEROLLES, ambassadeur de la Paix, poète 23/04/2016 20:36