23 mai 2016
1
23
/05
/mai
/2016
21:26
Lundi 23 mai 2016... l'annonce d'un 48ème Prix Littéraire : le Prix Paul Valéry
Nous nous levons vers sept heures. Nous déjeunons. Je téléphone afin que le médecin vienne voir mon pied et me faire faire une prise de sang. En effet le bas de la cicatrice de mon amputation montre une autre partie de corne venue s'y fixer, et ces derniers jours elle ne cesse de gonfler. Je suis inquiète et Céline, l'infirmière aussi. J'ai peur qu'une infection reparte à ce niveau. Le médecin remplaçant va passer après midi.
Ensuite je me prépare pour l'arrivée de Nelly car ce matin le jardinage s'impose dans notre programme. Céline arrive à son tour, nous sortons. Je montre à Nelly où je souhaite planter les deux hortensias achetés en trop puisque les autres n'ont pas crevés mais sont d'une variété tardive. Exposés là attenant au pré de Roland, ils seront forts beaux et bien exposés à la vue. Pendant ce temps, je taille une petite haie. Ensuite nous allons derrière le muret le long de la route désherber les hortensias plantés ici l'an passé. C'est à ce moment-là que mon voisin revient à la charge pour me parler de ses haies. Cela s'envenime. Je le remets à sa place et terminé il rentre chez lui. Nelly pouffe de rire. Il a cherché, il a trouvé. Mais il a fait un geste, il a retiré deux tonneaux sur trois, je vais pouvoir passer dans le chemin pour entretenir la haie et nous aurons moins de moustiques. Enfin je demande à Nelly de prendre les trois pots d'osthéospermums qu' elle installe entre les hortensias. Ensuite je l'emmène vers la rocaille au fond du terrain pour prélever des boutures d'autres osthéospermums plantés l'année dernière et qui déjà recouvrent tout en un magnifique tapis de fleurs. Une fois l'ensemble mis en place cela révèle une future plante bande merveilleusement colorée et vidée de l'envahissement de l'herbe. Cela ne nous posera plus de problème d'entretien.
Pendant ce temps Maurice à la maison se sent très mal. Je mets à chauffer le repas, Nelly achève par l'arrosage des plantations. Nous déjeunons. Le médecin arrive juste après. Il ne pense pas que mon pied soit infecté mais il me prescrit une prise de sang pour me rassurer. L'expérience que j'ai vécu avec l'ostéite de mon pied puis la gangrène de ma jambe font que je deviens prudente. La podologue qui devait passer le 2 mai, vient nous voir pour les soins demain. Il est grand temps ! Nelly nous quitte à treize heures.
Je vais chercher le courrier... dans la boite une heureuse nouvelle : je reçois mon 48ème Prix Littéraire avec le PRIX Paul VALÉRY déclaré en Préfecture du Gard et au Journal Officiel, décerné par le Jury du Grand-Prix de la Petite-Camargue et Les Amis de Frédéric Mistral et d'Alphonse Daudet (Association Littéraire et Artistique, de Tradition, pour la sauvegarde du ruban, du costume, des coiffes, des costumes, de Languedoc). Récompense obtenue pour le conte : 'Les Chaussettes Vertes de Mamie Marinette', la nouvelle : 'Petit Bisou, la Chèvre de Monsieur Lubin', poésie libre libérée avec les pamphlets (13 pages) tirés du recueil 'Je vous écris, Frères Humains', et 5 pages de poésie libre.
J'éprouve une très grande joie à l'arrivée de cette nouvelle et Maurice plus encore qui réclame de voir mon diplôme.
Puis nous passons l'après-midi à nous reposer entre sieste et série fantastique. Vers vingt-et-une heure Maurice vaincu par son état s'endort.
La journée d'aujourd'hui s'est montrée fort agréable. Nous avons passé Nelly et moi une belle matinée au jardin. Maurice et moi un moment de plénitude avec l'arrivée de mon nouveau diplôme. Mes biquettes repues par les sacs de fusains, de pissenlits, de chardons, de plantains ont eu de quoi se mettre sous la dent. Les poules s'en sont données elles aussi à cœur joie.
Autant d'instants magiques partagés...
Published by Dana LANG, CONTEUR AUTEUR CREATEUR
-
dans
PLUS FORT SOUFFLE LE VENT
commenter cet article …
commenter cet article …
josiane horrent 24/05/2016 09:17