6 juin 2016
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19:02
Dimanche 5 juin 2016,
La journée s'éveille sur un ciel voilé comme hier et puis vers seize heures le soleil resplendit de tous ses feux... il fait chaud.
Maurice n'a rien dormi. Nous nous levons à sept heures, le temps de déjeuner et pour moi de me préparer car ma journée va être rude.
Céline, l'infirmière arrive, quand je suis déjà au jardin après avoir étendu une lessive. Je me suis mise en tête d'arranger le long de la rampe d'accès un endroit débarrassé des herbes folles pour y mettre une rangée de planches de chaque côté afin d'y contenir les herbes et ainsi de pouvoir poser les pots de trois fraisiers grimpants de chaque côté, le tuteur de chaque plante fixé à la rampe d'accès. Les fraisiers peuvent ainsi se développer sur un mètre de hauteur jusqu'à atteindre celle-ci. Voilà une belle façon d'occuper l'espace... Mais quel travail ! Très dur pour moi de désherber, je le fais assise sur une chaise en alu, très stable et aussi très légère. Je souffre énormément mais je suis si entêtée que je vais jusqu'au bout... et puis je tombe une nouvelle fois me voilà par terre, fort heureusement, je chute en avant. J'ai tant de mal à bouger !
Finalement j'arrête à onze heures trente pour mettre le repas en route... ce sera vite fait des pâtes à la carbonara. Puis, je retourne terminer le travail et je suis dans un tel état que je n'ai plus qu'à me coucher. Je dors une heure et je file arroser mes plantes et changer l'eau des animaux.
Enfin, je m'installe sur l'ordinateur pour lire mes courriels. Nous dînons et je retourne sur l'ordinateur préparer l'envoi d'un nouveau concours.
Maurice très fatigué aujourd'hui par son manque de sommeil et son état permanent d'épuisement tente de dormir afin de récupérer. Il perd toujours autant d'eau et sa jambe gauche a perdu un centimètre et celle de droite deux. Malgré le grand beau temps, il n'est pas sorti, trop mal.
Nos biquettes sont restées calmes aujourd'hui sauf à vouloir renverser le seau de maïs que j'avais laissé à l'extérieur contre la clôture grillagée. Avec ses dents et sa bouche Aig (Aik) s'évertue à vouloir renverser le récipient... je la surprends et du coup comme je suis en train d'arroser, je l'asperge d'eau (pas trop fort). Les chèvres détestent la pluie. Surprise, elle fait un bond, un écart, elle bêle en râlant et court se réfugier dans la cabane... elle va y rester pour bouder tout le temps que je serai occupée, puis je l'appelle gentiment et elle sort en râlant contre moi cependant elle vient me voir... c'est fini, elle me câline.
Elle n'a pas la rancune tenace !
Lundi 6 juin 2016,
Je me lève à huit heures, Maurice déjà dans la cuisine a réussi à dormir cette nuit, mais il n'est pas bien et cela va durer toute la journée.
Nathalie arrive puis Céline. Après les soins Maurice avec peu de tension tente en vain de se reposer.
Nathalie m'emmène poster ma lettre pour un nouveau concours et j'envoie un colis préparé par Maurice pour mon petit-fils, Naïli. Il va être drôlement content !
Bon, la poste est fermée nous devons courir à Audierne. Nous prenons bien du temps entre travaux et camping-cars sur la route, puis l'attente à la poste, nous rentrons à onze heures quinze.
Je dois préparer rapidement le déjeuner : aujourd'hui poulet carottes, un plat délicieux. Ensuite, je vais couper la haie pour les chèvres naines.
Puis exténuée, je file m'allonger et Maurice tente de dormir... un quart d'heure plus tard, voici la podologue pour soigner mon pied... je retourne au lit... un quart d'heure après c'est J. qui vient tondre l'herbe de l'enclos. Nous sommes obligés de nous lever... Maurice mal en point regarde J. se débattre avec la tondeuse qui refuse d'avancer, puis la corde du démarreur lâche... quelle poisse !
Il prend la débroussailleuse et fait le tour. Au préalable il a mis sur l'estrade tous les jeux des biquettes vieille souche, tourets et balançoire. Maintenant l'enclos est propre. Nous en sommes bien contents.
Céline vient pour les soins de Maurice. En attendant, j'élague encore un morceau de haie. Puis J. veut nettoyer le carrosse de la Reine des Fées. Il parvient à le faire glisser puis il passe la machine et débroussaille toute l'herbe qui poussait au fond de celui-ci. Ensuite il fixe une bâche pour maintenir l'herbe. Nous n'aurons plus qu'à créer un rebord que nous comblerons de petits cailloux blancs. Il y a si longtemps que nous voulions le faire. Et bien sûr il nous faudra le repeindre car les embruns de l'hiver l'ont déjà tout rouillé.
J. s'en va et nous dînons. Maurice va mal et ça dure. Il se couche.
Je m'installe sur l'ordinateur pour lire mes courriels... je ne vais rien faire de plus.
Très beau temps ensoleillé et chaud aujourd'hui puis le ciel s'est couvert vers seize heures et une petite pluie fine est tombée vers dix neuf heures, juste assez pour arroser... la mer au loin se noie dans la couleur du ciel.
Published by Dana LANG, CONTEUR AUTEUR CREATEUR
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PLUS FORT SOUFFLE LE VENT
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