17 juillet 2016
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Samedi 16 juillet 2016,
Nous nous levons sur un temps au beau fixe, chaud et sans vent... Maurice a passé une nuit blanche... c'est la pleine lune, mais cela n'explique pas tout... il va toujours aussi mal. Ses œdèmes continuent de couler de plus belle et forment des plaies un peu partout sur les pieds et les jambes, son corps se trouve terriblement alourdi et enflé. Il ne peut guère se mouvoir.
Nous déjeunons, je prépare les tartines, Maurice accablé par sa nuit et aussi contrarié à la pensée de se rendre lundi matin au CHU de Quimper reste immobile sur sa chaise, dans l'attente de Céline, la jeune infirmière. Elle souffre de cette chaleur et râle car il fait toujours beau lorsqu'elle prend son service.
Lorsqu'il a déjeuné Maurice prend l'envie de se promener dans le quartier pour réessayer la caméra, puis il revient avec l'idée d'aller manger à la Pointe car il vient de voir l'Île de Sein plus belle que jamais sous ce temps radieux !
Ok, nous vérifions l'état de nos batteries, nous les chargeons... un temps trop court pour les mettre à pleine charge... mais nous partons.
Nous filons en direction de la Pointe en passant par Lescoff, petit hameau déserté en hiver ; mais loué en été la vie y renaît. Toutes les maisons blanches ouvertes offrent au regard des façades riantes et des voitures stationnent devant chacune d'elle... cela change totalement sa physionomie. On entend les cris joyeux des enfants, les tables, les chaises et les parasols trônent dans les jardins. Je prends des photos.
Nous arrivons à la Pointe du Raz pour attendre la navette qui nous mènera au bout de terre le plus éloigné dans la mer et nous fera économiser nos batteries. Elles battent de l'aile.
Nous connaissons bien le site depuis le temps... mais la journée d'aujourd'hui particulièrement chaude et calme nous donne une vue plus belle que jamais.
Beaucoup moins de touristes fréquentent le lieu, d'habitude c'est noir de monde dans les sentiers côtiers qui bordent le littoral et le parking fait le plein de sa cargaison d'automobiles et de camping-cars. La balade d'aujourd'hui emballe le peu de vacanciers.
Lorsque nous reprenons la navette nous quittons notre charmant chauffeur pour aller 'Au Bout du Monde' savourer un de leurs menus. Nous prenons des coquilles Saint-Jacques et une entrecôte, frites qui nous régalent. Nous sommes contents.
Puis nous prenons le chemin du retour où nous nous arrêtons dans la boutique et sur la terrasse de nos amis Delphine et Alain 'Aux Gourmandises de la Pointe' où ils proposent toute une gamme de produits régionaux en pensant du café, au thé aux algues, au miel de bruyère de la lande, au blé noir, au thym... etc..., gâteaux bretons, crêpes faites sur place au miel et à la vanille, kouign amann, diverses boîtes de gâteaux, de caramels, chocolats de toutes sortes, enfin toute une gamme de produits insoupçonnés.
Nous restons le temps d'un café un moment à l'intérieur loin du soleil suffocant, puis nous reprenons la route avec nos grandes roulettes.
Nous rentrons chez nous pour souper. Maurice se couche, je reste sur l'ordinateur...
Dimanche 17 juillet 2016,
Un temps plus beau encore qu'hier nous invite au farniente. Mais nous vivons dans le calvaire de la maladie... déjeuner et soins.
Une fois prête, je me lance dans les travaux quotidiens : la préparation à deux de sa valise pour son départ demain au CHU... ne rien oublier (papiers, remèdes, vêtements de rechange, serviettes de toilette et gants, mouchoirs, son respirateur qu'il ne parvient plus à supporter depuis deux ans)... puis la lessive, l'étendage, le nourrissage des biquettes, la préparation d'un gaspacho en ces temps de grosses chaleurs pour midi.
Nous passons à table, et Maurice regarde le Tour de France comme chaque jour. Il passe dans son ancienne région... de Bourg-en-Bresse à Culoz.
Épuisée, je m'endors devant le petit écran, aussi je file m'allonger sur le lit où je souffrirais moins des jambes, des pieds, du dos, des bras et des mains. Je dors la fenêtre ouverte, les volets baissés et je sens une formidable chaleur m'envahir, cela me chauffe exagérément les jambes.
Céline arrive pour les soins de Maurice, puis nous repartons nous balader en direction de chez Delphine.
Nous nous installons sur sa terrasse dans son seul coin d'ombre... nous parlons un moment. Quelques clients passent au magasin. La vue superbe nous ravit l'âme... tous les trois nous pensons à Nice, la martyre.
Nous repartons pour souper, Maurice veut dormir et moi, je regagne l'ordinateur.
Je devais arroser les plantes, mais trop fatiguée, je le ferai demain.
Je lis et réponds à mes courriels... j'écris.
Published by Dana LANG, CONTEUR AUTEUR CREATEUR
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UN RADEAU DANS LE CIEL
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Lucile GAUCHERS, auteure 18/07/2016 22:35
Marielle S. 18/07/2016 20:04
Sylvie Arnoux, auteure 18/07/2016 20:01