Vendredi 30 décembre 2016... toute la nuit... on danse...
Je le change à vingt heures et nous suivons 'Les Petits Génies' à la télévision... mais vers vingt-deux heures je m'endors. Avant de tomber totalement dans le sommeil, je le change et le masse puis je file au lit.
À une heure quinze il me sonne pour le changer, puis de nouveau à trois heures... je le lave, le masse, le change puis il a faim. Je lui prépare un morceau de gâteau car je n'ai plus assez de pain. Je vais me coucher.
Il m'appelle à huit heures quinze, j'ouvre la porte et prépare le déjeuner... Un brouillard dense ce matin se répand sur la presqu'île, il va faire beau. Nelly franchit le seuil de la maison. Je me prépare pour aller faire les dernières courses avant le Jour de l'An. Il me manque le pain, le lait, des patates, des fruits et surtout je dois aller râler à la Poste car le colis envoyé aux enfants qui devait arriver le 22 décembre comme celui des petits-enfants, est parvenu chez ma fille avec cinq jours de retard, soit le 27 décembre ! Heureusement que j'avais payé pour deux colis recommandés et accusés de réception, livrables en 48 heures !
Corinne, l'infirmière arrive à son tour alors que nous partons. J'attends Nelly qui s'approche pour me prendre dans sa voiture, Corinne qui à ce moment descend de la sienne ne me reconnaît pas avec ma belle coiffure ! Je ris !
Nous avons fini les courses, Nelly rentre le fauteuil et les commissions. Elle va porter un sac de légumes dans le congélateur, lorsqu'elle s'aperçoit que tout les produits contenus à l'intérieur sont décongelés ! Ah, je suis en pétard !
Il y avait des coquilles Saint-Jacques pour le réveillon, des escargots, une petite réserve de légumes (épinards, petits pois, brocolis, le beau persil du jardin), quatre cuisses de poulet, un bon morceau de lieu jaune, de la viande et de la saucisse hachées !
Bref, je donne tout aux poules. Je sauve ce que je peux. Je fais cuire immédiatement les escargots et les coquilles Saint-Jacques. Ah, quel boulot !
Bon, je finis par m'en sortir... épuisée !
Après le repas de midi où nous mangeons les escargots et des pâtes vite faites, je change Maurice... puis il s'endort. Aussi j'en profite pour aller faire une sieste.
Il me sonne à quinze heures quarante-cinq pour le changer à nouveau. L'infirmière arrive à dix-sept heures. Elle pose la perfusion à Maurice. Pendant ce temps, elle me soigne les pieds et me pose trois pansements de Versatis sur mes reins bloqués par la douleur. Puis elle retourne aux soins de Maurice.
J'en profite pour aller rendre une visite à Jeanne et André et aussi à Éliane, mais elle est partie avec sa petite-fille. Ce sera pour un autre jour. Il y a bien longtemps que je n'étais pas venue cafeter chez elle.
Lorsque je rentre c'est pour changer Maurice, plongé dans un demi-sommeil il ne se rend compte de rien. Vers dix-neuf heures, je chauffe la soupe et lui tend son bol avec du pain dedans afin qu'il puisse la prendre au lit... mais il n'a pas faim et en laisse la moitié. Je dîne d'un reste de salade de poireaux et je mange la soupe, puis je lave difficilement la vaisselle.
Je vais un moment sur l'ordinateur... j'écris mais je suis si lasse, je vais aller me coucher tôt, en profiter qu'il dort.
Il y a de grande chance pour que je danse encore toute la nuit autour de son lit !