Mercredi 26 avril 2017... journée de tristesse malgré le grand soleil...
La nuit a été agitée... maux de tête jusqu'à deux heures du matin... dans le fauteuil près de lui, il m'appelle pour le masser, le changer, le couvrir... cela dure longtemps... puis à six heures, prise de douleurs et de crampes je file dans la chambre. Il me sonne trois quarts d'heure plus tard. Je ne dors plus, je suis épuisée.
Je prépare nos déjeuners. Puis Annie frappe et entre. Elle se met au travail, vaisselle, étendage, repassage. Je lui demande de m'accompagner dehors, nous allons remplir un sac de nourriture pour mes amies. Il fait froid, je m'habille comme hier et je mets des gants. Nous rentrons après quarante-cinq minutes... pas d'œufs aujourd'hui, le froid sans doute, mais le soleil resplendit.
Annie nous quitte à midi et je prépare le repas, salade de betteraves, épinards œufs durs, fromage de chèvre, orange.
L'après-midi est calme... une nouvelle fois je m'endors profondément devant la télévision et Maurice me réveille à seize heures... dommage j'aurai bien dormi ainsi jusqu'à l'arrivée de l'infirmier.
Nous dînons et le soir nous regardons le meeting de Macron... mais Maurice ne cesse d'avoir besoin de moi. Il reprend des maux de tête et cela l'inquiète. Il s'endort à onze heures et je vais pouvoir aller au lit.
Je demeure un peu sur l'ordinateur... j'ai si peu de temps pour écrire maintenant. Il va si mal et pourtant il rêve de pouvoir se mettre dans sn fauteuil roulant même si sa jambe gauche ne le porte plus... il voudrait pouvoir profiter du printemps... il fait des rêves fous...
Maurice s'est endormi à vingt-et-une heures pour m'appeler à six heures du matin... il a faim ! Après lui avoir donner une tartine, je retourne au lit où je m'endors jusqu'à huit heures.
Je me lève et lui prépare un cacao. Véronique arrive et je l'envoie aussitôt à la boulangerie acheter deux zig-zags tranchés et des viennoiseries. Quand elle revient Maurice peut déjeuner avec deux pains au chocolat et mon café est prêt.
Elle prend son service avec la vaisselle, la lessive à étendre et balayer le sol. Ensuite, je l'emmène avec moi afin qu'elle barricade le coin où s'échappent mes petites amies. Elle plante au sol sur le grillage pour le maintenir des objets trouvés au garage, on y ajoute le plot en béton et un bâton. Nous trouvons les deux cavaliers arrachés et elle les recloue. Elle retourne au repassage... pendant ce temps, je coupe des branches sur la haie et ramasse du lierre pour nos protégées. Il fait un froid de canard et je dois rentrer à la maison pour enfiler un pull sous ma doudoune et des gants... je gèle littéralement. Une légère pluie fine est tombée tôt ce matin et cet après-midi le soleil éclate sur le Cap. Le nordet persiste à nous refroidir.
Maurice a dormi tout le matin. Nous déjeunons avec avocat vinaigrette, poisson pané, chou-fleur braisé, yaourts et kiwis.
Ensuite Maurice s'endort et moi de même devant la télévision, finalement à trois heures je file au lit... mes douleurs sont de plus en plus vives et je demeure de plus en plus fatiguée. Maurice me sonne à cinq heures. Il prend mal à la tête... et comme toujours je n'aime pas cela !
Nous dînons d'une omelette au lardons et d'une part de fromage de chèvres frais et de deux pommes. Le frigidaire est totalement vide, jeudi je devrai réapprovisionner.
Nous suivons les actualités, puis je demeure un petit moment sur l'ordinateur.