LES SANGLOTS DU VENT... le combat d'une femme... grand succès sur les Salons du Livre en Rhône-Alpes, Auvergne, Yonne, Paca...
Mercredi 12 avril 2017... alité depuis seize mois, dont sept mois grabataire au fond de son lit médicalisé !
Pour la première depuis bien longtemps Maurice à dormi plus de six heures d'affilée. Je suis allée au lit dès que je l'ai vu très profondément endormi. Il m'a sonné à cinq heures trente pour des maux de tête violents. Je lui ai donné un doliprane mais la douleur ne passait pas. Je lui ai apporté un petit baquet avec un gant d'eau froide. Et finalement j'ai dû lui passé 10 mg de morphine à sept heures trente... un moment après la douleur avait disparue.
Annie frappe et entre. Ensemble nous préparons le déjeuner, café, cacao, tartines. Je porte une tartine à Maurice et Annie lui apporte le cacao. Je déjeune puis je vais me préparer. Nous allons cueillir du fusain pour les chèvres et Pierre vient nous dire bonjour. Au bout d'une heure, Jean-François, l'infirmier m'appelle par la véranda pour me signaler que le médecin va arriver. J'arrête aussitôt et je rentre à la maison. Annie continue en ramassant un sac d'herbe et va récolter les œufs.
Le médecin remplaçant entre et je viens à sa rencontre par le garage. Nous nous serrons la main dans le couloir puis il s'avance vers Maurice et le salue. Nous discutons de la situation et de ses douleurs cardiaques accompagnées de violents maux de tête. Il l'ausculte, fait un bilan des ordonnances. Puis il passe à moi. Je dois faire une prise de sang et une analyse d'urine. Il prescrit mon ordonnance en remplacement de la dernière devenue obsolète. Puis après être resté assez longtemps, il nous quitte.
Je téléphone à mon fournisseur pour le lit et le matelas à air en 120. Il me dit qu'il a reçu ce matin le lit en 120 et attend le matelas. Je lui annonce que les fées vont faire le nécessaire et c'est exactement ce qui se passe. Il me rappelle plus tard dans la matinée pour me dire qu'il vient de réceptionner le matelas et du coup, il viendra bien demain matin à huit heures. Nos infirmiers se sont proposés très gentiment de venir pour transférer Maurice d'un lit à l'autre. Donc, ils vont pouvoir venir demain à huit heures trente, ce que Jean-François me confirme. Encore un gros chambardement en perspective.
Nous déjeunons et je m'installe près de lui devant la télévision. J'ai grand besoin de repos. À seize heures trente Maurice reprend ses maux de tête, je file chercher le petit baquet avec le gant et de l'eau très froide.
Je m'installe devant l'ordinateur pour lire mes courriels... il fait un temps royal et le soleil resplendit sur le Cap... les chèvres font bronzette, Gwenn, l'oie se pavane, Ricette couve toujours à vide sur son nid, et les poules gloussent de bonheur en picorant sans cesse le sol.