Remise des Prix par le Centre Européen pour la Promotion des Arts et Lettres à Thionville le 21 septembre 2013...
Vendredi 21 avril 2017... branle-bas de combat !
Maurice n'a rien dormi. Il a gémit et beaucoup souffert toute la nuit. Il m'a appelé une fois puis sonné à huit heures. Je ne déjeune pas et je tourne en rond.
Annie frappe à la porte et entre. Je fais ma toilette puis je discute un moment avec elle en attendant Corinne. Elle prépare les tartines et je fais celle de Maurice qu'elle lui porte. Il prend un jos d'orange-pèche-abricot délicieux. Je ne lui achète jamais de pamplemousses car cela retient l'effet des remèdes.
Corinne arrive et pratique ma prise de sang, ouf, je vais pouvoir prendre mon café. De son côté Maurice continue de souffrir terriblement et il s'impatiente à voir le médecin, d'obtenir enfin un soulagement !
Je pars accompagnée par Annie couper du fusain dans la haie. Elle porte une chaise en aluminium pour moi et le sac avec les outils. Nous nous installons en bordure du pré voisin et devant la haie. Nous en coupons deux sacs, puis nous devons rentrer mettre le repas en route.
Annie pèle et coupe un oignon, mets la casserole avec de l'huile d'olive à l'intérieur sur le feu. Je fais sauter quatre cuisses de poulet puis j'y verse les champignons que nous avons épluchés. Je laisse mijoter, j'y ajoute de la crème puis le riz. Nous allons nous régaler.
Naïli parti en courses revient et passe à table. Nous ne cessons de penser au médecin qui risque de surgir à tous moments... nous l'attendons, mais il va paraître à quinze heures. Il ausculte Maurice et demande une ECBU, prescrit le changement de sonde, et des piqûres d'Orséphine car il est infecté. Il a dû être irrité par la dernière pose de sonde... mais cet état à trop traîné ! Branle-bas de combat, il faut faire en sorte de le soulager rapidement !
Notre Lilou part à la pêche après avoir posé des attrapes-mouches dans la maison. Il fait un temps royal et il aura moins froid que lorsqu'il pêche de nuit.
Maurice reprend ses maux de tête... il n'en sort pas de tous ses problèmes.
J'appelle Corinne car le médecin nous a laissé les ordonnances et il y en a d'autres à prendre en pharmacie. Elle arrive, s'en saisit et va chercher le tout. Elle ne cesse de courir. Quand elle revient, elle prélève des urines que je garde au frigidaire, puis elle procède à la pose d'une nouvelle sonde et fait une piqûre à Maurice. Il se sent déjà mieux, mais immensément fatigué. Il ne mangera pas ce soir à part deux mandarines et un pain au chocolat.
La nuit sera ainsi plus calme, moins douloureuse, il faut le souhaiter.