Mercredi 17 mai 2017... changement de pièce... déménagement...
La nuit a été difficile... toujours les douleurs récurrentes, jambes, prostate, démangeaisons, crâne... je me réveille souvent et nous dormons dans les intervalles.
Il m'appelle à sept heures puis je me lève à sept heures quarante cinq car il a faim. Je prépare son déjeuner, lui porte puis je fais le mien, je mange à la cuisine.
Annie arrive et se met au travail. Je me prépare car nous devons passer à la pharmacie. Je prends les remèdes de Maurice pour un mois et je ne m'aperçois pas tout de suite qu'il me manque justement le médicament pour lequel je cours tout spécialement à la pharmacie aujourd'hui... donc, je dois y retourner demain... zut, zut et rezut !
Nous rentrons et comme je l'avais envisagé hier, Annie m'aide à déménager le lit où Maurice gît depuis tant de mois, pour l'installer dans la véranda lieu plus gai et tellement ensoleillé, il pourra observer les animaux et les touristes qui passent très nombreux devant la maison. Ce ne sera pas facile car il est toujours tourné du côté gauche où il verra bien mieux la télévision, mais moins bien l'extérieur sauf de le bloquer sur le côté droit avec des coussins... mais hélas il ne tient pas longtemps... enfin il sera mieux de toute façon et de plus il sera avec nous lorsque nous recevons des visites.
Cela nous fait faire de très nombreux déplacements... avec deux fauteuils roulants manuel, un électrique, fauteuils et table de salon, petits meubles divers, machines à relier, etc... etc... mais le résultat vaut la peine et Maurice se sent un peu mieux. En outre il n'a pas besoin de torturer son cou afin de suivre la télévision. Il me remercie. Nous avons bien travaillé.
Le fournisseur du lit me téléphone pour avoir des photos du panneau de bois cassé. Il doit le commander au fabricant et nous ne l'aurons que dans quelques jours... il va falloir patienter.
Annie nous a laissé à midi mais je passe l'après-midi à ranger encore. Je mets de l'ordre dans la pharmacie car nous croulons sous les remèdes très mal organisés.
Je veux rentrer Gwenn dans l'enclos mais je ne parviens pas à retirer le frein d'une des roulettes. Corinne me donne un coup de main et nous rentrons le cadoie à l'intérieur pour relâcher Gwenn, la blanche qui retrouve Ricette impatiente. Du coup elle ne couve plus car elle s'est mise à chercher sa consœur toute la soirée, la nuit et
ce matin en cacardant et criaillant de longs moments.
Nous dînons dans notre nouvel environnement plus clair en suivant la passation de pouvoirs des différents ministres.
Ce soir je demeure dans le fauteuil releveur près du lit de Maurice en suivant le film sur l'A2 concernant la montée de l'homophobie... très beau film fort émouvant et s'ensuit un très bon débat sur ce thème.
Maurice ne cesse de m'appeler avec ses jambes que je dois masser à plusieurs reprises, son dos aussi et puis il reprend des maux de tête à vingt-trois heures... un bon gros sommeil ne serai pas de refus mais il ne faut pas trop y compter à présent.