Mardi 9 janvier 2018... nuit difficile et journée infernale...
Je m'endors mais entre trois et cinq heures, je ne dors plus... je pense à lui hantée par nos souvenirs et sa trop longue agonie.
Je me réveille à l'arrivée de Véronique, je déjeune et je me prépare.
Auparavant j'appelle la banque. Le directeur me rassure et du coup me voilà rassérénée quant à la suite.
Nous partons à la poste, à la banque, aux pompes funèbres, pas le temps de passer à la pharmacie... tout faire en courant.
Je dépose mon courrier en béquilles, puis nous allons à la banque.
Véronique me pousse en fauteuil manuel bien longtemps sur le trottoir. Je passe dans l'une pour un dépôt, puis dans l'autre pour expliquer le problème survenu hier après-midi avec ma carte. Bien entendu on me conseille de faire opposition.
Pendant ce temps Véronique est allée chercher sa voiture au bout du quai pour l'amener jusqu'à l'autre bout.
Dans notre précipitation j'ai oublié de mettre ma carte handicapé et évidemment elle se fait gronder par un autre handicapé qui s'imagine qu'elle lui a pris sa place ! Pas marrant pour elle qui ne prend jamais la place d'une personne handicapée. Bon, ce n'est pas grave.
Nous passons aux pompes funèbres comme demandé par le directeur de mon agence. Ah, rien n'est simple... pourtant ce n'est pas si compliqué !
Nous rentrons pile à l'heure pour Véronique. J'attends l'infirmière.
Puis je repars faire opposition à ma carte et dans les papiers... quel bazar.. j'y passe l'après-midi, longtemps aussi au téléphone surtaxé... je suis KO !
Dehors la tempête revenue souffle un vent nordet accompagné d'une grosse averse, je suis gelée !
Lundi 8 janvier2017... tellement prise par les papiers j'enoublie l'anniversaire de mon fils, quarante-sept ans aujourd'hui...
Je me lève lorsque j'entends Nathalie pénétrer dans la maison. J'ai dormi... mal !
Il nous faut porter une liasse de lettres pour informer toutes les administrations du décès de Maurice. Lorsque je suis prête nous filons à la poste.
L'après-midi je le passe de la même manière... m'occuper des papiers. Je prends l'idée de demander des actes de naissance à nos mairies respectives, car on me les demande pour les réversions mais en faisant la mienne sur Lyon, je tombe sur un réseau (parallèle) il faut le savoir... qui me demande ma carte bancaire afin de payer 30 euros, et... je me fais avoir !
Je me rends compte qu'il y a un hic, car normalement c'est gratuit ! Je valide, ça ne valide pas... je ne le sais pas tout de suite mais je me suis trompée en donnant un chiffre inexact, une mauvaise lecture.
Ma fille me téléphone pour prendre des nouvelles, ma petite-fille aussi. Je leur narre mes galères.
Elles m'expliquent que j'ai dû me faire arnaquer, ce que je crois moi aussi... et certainement avec Orange aussi qui m'envoie un mail en disant que mon prélèvement a été rejeté alors que ce n'est pas vrai ! Mon antivirus orange a arrêté l'ouverture de ce mail.
J'en ai marre de ces pirates... après Colissimo, voici les mairies, Orange et quoi encore ! ?
Je verrai tout ça demain, je suis très fatiguée, je tente d'aller dormir sans y parvenir.
Au soir je me lève et me mets devant la télévision pour suivre 'Les petits meurtres d'Agatha Christie' série que j'adore... puis je file au lit.
Aujourd'hui il a fait un très beau temps ensoleillé, calme et sans vent.
Dimanche 7 janvier 2018... journée de tristesse et de vent en furie...
Je me lève à dix heures trente... je me suis couchée à une heure trente et je me suis endormie à quatre heures, je n'ai pas cessé de penser à lui et de pleurer.
Je déjeune rapidement et je traîne sur l'ordinateur jusqu'à onze heures quarante-cinq. Au matin les crises de larmes me reprennent.
Je file dans la salle de bains me laver avant l'arrivée de l'infirmière pour mes soins de pieds.
Il fait très froid dans la maison avec ce vent fou qui s'infiltre de partout. Cela raidit davantage mes doigts qui souffrent tant de la rétractation de mes tendons... je ne parviens à rien.
Après un maigre déjeuner je me lance dans les envois de lettres à tous les organismes, gros travail, bien gênée par mes doigts et mon corps réfrigéré qui a mal de partout... mais je suis satisfaite j'ai fait tout ce que je voulais. Ainsi je pourrai tout poster demain matin.
Des voisins viennent me souhaiter la bonne année avec une boîte de chocolat... cela me touche. Ils demeurent un moment à la maison et nous pouvons discuter un peu... évidemment je parle de Maurice et de ses souffrances.
La tempête redouble sur le soir, elle souffle furieusement un vent nordet glacé.