Mercredi 31 janvier 2018... une réponse du Préfet du Finistère...
Je me suis levée souvent avec toujours les mêmes douleurs récurrentes et intenables. Je me lève à huit heures et Annie franchit le seuil de la porte à huit heures trente.
Je ne peux pas déjeuner le pain est moisi (comme très souvent), je prends un café, puis je vais me préparer.
Nous partons poster du courrier et acheter une surprise pour mon petit Louka qui va avoir trois ans le 5 février... mais bien entendu j'ai totalement oublié que je dois aussi la poster... nous retournons à la poste... mais j'ai oublié son adresse... nous devons retourner à la maison... il faut vraiment m suivre dans mes pérégrinations impossibles ! Ce n'est pas comme ça que je vais faire des économies de transports ! ! !
Quand Annie me quitte voici Céline qui prend la suite pour mes soins. Mon pied ne va pas trop mal, il est bien soigné. Quand l'infirmière me quitte, elle jette un coup d'œil à la boîte aux lettres.
Rien... le facteur n'est pas encore passé... cela va m'obliger à sortir, en général je ne le fais pas, car je préfère éviter les risques de chute, mais en ce moment je suis obligée de surveiller le courrier. Justement le voilà et je sors... c'est dangereux avec toute cette pluie qui nous tombe du ciel. La rampe quoique antidérapante, ici, en Bretagne cela demeure un vain mot. Les dépôts des embruns la rendent glissante à souhait et j'ai beau me cramponner à celle-ci en portant mes béquilles, ce n'est guère rassurant. Au retour tenir les béquilles et le poids du courrier devient une gymnastique incroyable, je ne peux pas porter le poids du programme de télévision, d'habitude je l'abandonne au lendemain... dans la lettre mon analyse d'urine... effectivement j'étais surinfectée ! Le médecin n'est pas passé pour rien.
Je passe le début d'après-midi à lister les problèmes que je dois aborder avec l'assistante sociale demain... ils sont au nombre de douze, plus le dossier que nous devons remplir cela monte le tout à treize... rien de surprenant somme toute, le chiffre treize s'impose toujours sur ma route !
Je consulte mes comptes et les employés de la banque ont rectifié le tir... il s'agissait d'une erreur... ouf !
Ensuite je file faire une sieste... cette fois elle ne dure que deux heures.
Le vent s'est levé dans la nuit et n'a pas cessé de la journée avec des averses au programme, la Bretagne s'offre à nos regards détrempée et brumeuse !... Le vent redouble sur le soir et le froid se fait pénétrant...
Mardi 30 janvier 2018... je me couche tard... je dors mal...
Comme à l'accoutumée je me lève plusieurs fois dans la nuit... je m'entends ronfler... je fais des apnées du sommeil... je sais que j'ai des problèmes respiratoires avec ma maladie... qu'importe, je ne veux pas d'appareillage.
Je me réveille à sept puis à huit heures où je me lève. Véronique frappe à la porte à neuf heures. Elle me prépare mon déjeuner et je vais me préparer, nous devons nous rendre à la poste et au bureau de l'ADMR.
Lorsque je suis prête nous partons... je prends seulement mes béquilles... je n'aurai guère à marcher. Je poste mes livres et mon manuscrit pour un éditeur intéressé.
Puis nous allons au bureau... pour rien, je dois seulement signer les pages du contrat... c'est nouveau ça vient de sortir... heureusement que l'on doit diminuer la paperasse en France !
Bon je n'ai plus qu'à tout lire et tout renvoyer ensuite. Dans la boîte aux lettres encore cinq lettres d'hier et trois pour aujourd'hui... des monceaux d'inepties... comme exemple les retraites complémentaires me réclament la demande de pension de réversion mais j'ai reçu les dossiers qui justement m'écrivaient :... suite à votre demande de pension de réversion veuillez trouver ce dossier à compléter et à signer ! ! !... Une ancienne mutuelle que nous avions rejetée en janvier 2016, nous écrit qu'elle ne nous remboursera pas les frais de pharmacie, mais je ne l'ai pas contacté puisque nous avons annulé son contrat et repris une mutuelle en octobre 2017 qui ne fait pas mieux d'ailleurs, elle nous a refusé tous les remboursements ! ! ! J'espère qu'elle nous paiera tout de même le quinze jours de forfait hospitalier, sinon, celle-ci aussi il faudra lui faire un sort !...
Bref, je ne compte plus les lettres d'une stupidité effarante que je reçois, certaines demandent des renseignements sur Maurice, notamment au médecin alors que Maurice nous a quitté depuis un mois ! Le médecin a déchiré la lettre en six morceaux... je devrais en faire autant de ma pile de courrier !...
Une seule reste valable, j'ai reçu une réponse du Préfet du Finistère suite à ma lettre au Président de la République qui a fait le nécessaire auprès des organismes cités... je suis invitée à aller voir une assistante sociale, mais c'est fait et elle me revoit jeudi. Je vais lister ma pile de problèmes et nous verrons cela ensemble. Aujourd'hui les nerfs sont retombés. Il semble que pour le problème bancaire ce soit un incident technique... à suivre.
Pour le reste je verrai tout ça jeudi... on va s'amuser !
Je suis tout de même dans un état de lassitude effarant et cet après-midi, je vais me coucher. Il faut que je parvienne à me reprendre...
Lundi 29 janvier 2018... toutes les catastrophes et les inepties de l'administration me tombent dessus !
Je me réveille à six heures, puis à sept et enfin j'entends l'infirmière qui vient me faire ma prise de sang. Toute endormie je me lève et elle pratique l'examen dans la véranda.
Ensuite je vais consulter mes comptes sur Internet et oh stupeur, je vois une lignée de sept 'intervention de la commission' à vingt euros soit 20 x 7 = 140 + 12 de frais = 152 euros ! ! ! Je m'étais expliquée avec le banquier d'un souci momentané mais là c'est incompréhensible ! Je suis hors de moi... dans une colère monumentale, de plus je dois passer à l'ADMR qui elle aussi s'y met à me réclamer des heures d'APAH pour Maurice que j'ai toujours refusées car nous ne pouvions pas les payer ! J'ai accepté seulement cinq heures, vingt autres étaient conseillées par la assistantes sociales (ce ne sont pas elles qui paient les factures!) et trois de plus mises par l'ADMR.
Nous devons passer au bureau et bien entendu la personne n'est pas là. Au retour une pile de courrier m'attend... un tombereau d'emmerdements en tous genres, un refus d'aide au déménagement, des papiers qui ne vont pas, le retour des factures par la mutuelle qui ne me remboursera rien... et j'en passe !
On aide déjà pas les SDF pourquoi est-ce que l'on devrait m'aider ?... Génial !
Après le repas de midi, le médecin passe en coup de vent... surbooké. Il prend le temps de m'ausculter et de vérifier mon pied. Il écoute ma colère. Sans doute me trouve-t-il bien surexcitée, il y a de quoi, et il me trouve 18 de tension... normal ! Par chance mon pied va bien, tant mieux !
J'appelle ma fille aînée qui me fait remarquer qu'il doit s'agir d'une erreur car ces retraits sont tous du même jour, c'est à dire aujourd'hui et ma pension est passée.
Elle m'apprend qu'elle souffre d'une gastro et que mon petit-fils se trouve à l'hôpital, il s'est accidenté hier en allant au ski avec sa chérie.
Bon, je rappelle ma fille pour des nouvelles et aussi mon petit-fils... il semble qu'il se soit fait une luxation de l'épaule.
Dimanche 29 janvier 2018... la journée sur mon imprimante...
Je me réveille tranquillement après une nuit où je me suis levée encore très souvent.
Je déjeune et passe à la salle de bains... aujourd'hui je suis décidée à faire deux manuscrits l'un pour un éditeur, l'autre pour moi-même... ce sera la première fois que je mets en page le troisième volet de ma trilogie fantastique.
Je nettoie les buses de ma machine à vingt reprises, cela me coûte beaucoup en cartouches d'encre... je bataille longtemps avec des projections d'encre étonnantes qui ne se font pas d'habitude. Il me faut changer par deux fois les cartouches, heureusement que je m'étais approvisionnée juste avant... bref je passe mon matin à régler la machine qui finalement commence à vieillir sérieusement d'autant que je lui ai demandé un travail de pro depuis trop longtemps.
L'après-midi je peux enfin imprimer les 155 pages d'un premier manuscrit, non sans mal. Un bourrage se présente et j'ai un mal fou à m'en sortir. Ensuite, j'ai beaucoup de peine à me servir dans les ramettes de papier. Pour le deuxième manuscrit l'imprimante ne veut plus arrêter sa production de documents et je dois retrouver l'icône où je pourrai stopper l'impression.
C'est fait et cette fois on peut conclure... j'ai cependant un souci les magnifiques illustrations en noir et blanc sont apparues dans les nuances bleues ! Ma foi tant pis ça restera comme ça !
Le soir tombe et il est tard, je soupe et demeure devant la télévision pour 'Maigret' dont j'aime l'ambiance et l'artiste anglais tout à fait étonnant dans ce rôle.