Samedi 3 février 2018... et re... papiers...
Je dors mal... je souffre de plus en plus fort et je suis obligée de changer sans cesse de position... je me réveille souvent... très douloureuse je finis par me lever à neuf heures.
Je déjeune et je file à la salle de bains, puis je me mets sur le tri des papiers pour y voir plus clair... je dois encore m'occuper de trois dossiers, mais je ne peux pas avoir mes interlocuteurs ce matin sauf la mairie de Mâcon... finalement il me faudra bien avoir recours au notaire pour un certificat de notoriété demandé par la banque.
C'est fou le nombre de courriers, d'appels téléphoniques que j'ai dû faire et pourtant l'assistante sociale a pris le relai... quel bazar !
Bon mais j'arrive au bout des paperasses... je téléphone à Clémentine, je peux aller manger la choucroute chez eux... ils sont d'accord. Le souci c'est que j'ai oublié qu'ils ne prennent pas de repas à midi... qu'à cela ne tienne, je déjeunerai seule, mais cela nous permet de passer un moment ensemble et de discuter. Ils sont si gentils !
Puis je les quitte à quatorze heures et je retourne dans... les papiers.
Je lis et je signe le nouveau contrat de l'ADMR. C'est fait. Je fais des photocopies de nos actes de naissance, de mes RIB, je scanne aussi tous ces documents.
J'ai fait cinq courriers qui partiront demain, ainsi je serai tranquille et si j'en ai la force, je me pencherai sur les nouveaux Concours de Littérature.
Il fait toujours le mêle temps épouvantable avec un vent sauvage et de fortes averses de grêle... et toujours aussi froid dans la maison.
Vendredi 2 février 2018... papiers...
Nelly frappe à la porte... je termine mon dossier. Je le glisse dans la grande enveloppe donnée par l'assistante sociale.
Je me prépare et nous allons déposer la grosse lettre à sa secrétaire.
Puis nous prenons la direction des courses. J'achète des aliments pour le week-end et la semaine... des plats tous prêts. Et nous rentrons.
À la maison nous rangeons les victuailles puis nous allons remettre de l'ordre au garage. Nous faisons du tri sur le matériel de bricolage jeté par mes enfants. Ce n'est pas simple.
Après le repas une nouvelle crise de fatigue me saisit... je file me coucher.
J'ai encore un dossier à remplir pour l'ADMR, je verrai ça demain matin.
Clémentine me réveille à dix-sept heures trente... elle m'apporte un peu de choucroute mais comme je n'ai plus de four, elle me l'a rapportera chaude demain.
Je soupe et me mets sur l'ordinateur pour lire mes courriels... puis je vais m'installer devant les épisodes suite et fin de 'Chérif'.
Jeudi 1er février 2018... papiers... papiers... papiers...
Sylvie frappe à la porte, je suis sur l'ordinateur.
Je me prépare, nous avons rendez-vous avec l'assistante sociale.
Nous partons car auparavant je dois acheter de l'encre. Au magasin habituel, le commerçant n'en a plus en rayon, nous retournons en arrière vers le discount. Nous faisons affaire puis nous repartons vers le Centre Social.
La jeune personne rencontrée la dernière fois m'accueille avec bienveillance. Au fur et à mesure que nous étudions les dossiers, elle me soulage d'un grand poids. En effet je suis arrivée avec ma liasse de douze problèmes à consulter ensemble... elle a vite fait de faire le tri. Nous remplissons ensemble le dossier qu'elle a reçu plus les miens. Tout se passe à merveille... me voilà rassérénée. Je pousse un grand ouf de soulagement.
Ma fille, Nathalie assistante sociale, elle aussi, n'avait pas cessé de me dire :
–Maman va voir une assistante sociale, elle est là pour t'aider !
Comme elle avait raison ! Moi qui ai toujours eu tant de mal à accepter l'aide d'un travailleur social, je dois avouer que pour cette fois j'en suis très satisfaite. Ce qui m'a aidée c'est l'attitude de cette jeune personne, efficace, à l'écoute avec empathie et beaucoup de grâce.
Lorsque nous sortons j'ai l'impression d'être soudain plus légère. Je vais pouvoir me détendre.
Cependant elle m'a donné une liste de documents et cet après-midi je vais devoir tout faire pour déposer le dossier complet à sa secrétaire.
Sylvie me quitte et l'infirmière arrive pour mes soins. Après le repas une crise d'asthénie me surprend, je ne peux plus bouger... je me déplace en fauteuil électrique et je file me coucher.
Je me lève à seize heures trente et je me lance dans les photocopies des documents demandés... cela me permet de faire du tri et du rangement.
Clémentine et Éliane me rendent visite et j'en suis très heureuse. Je pensais aller les voir mais le temps trop mauvais m'en a dissuadée.
Elles demeurent un moment à discuter autour d'un café puis elles s'en vont.
Je retourne sur mon dossier jusqu'à vingt heures quarante.
Je soupe rapidement et m'installe devant la télévision.
Je laisse sur la table beaucoup de papiers à ranger et demain je finirai le travail qui me reste.