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May 20, 2018
CES ENFANTS QUE L’ON ASSASSINE, Dana LANG, le 16 janvier 2009
Je ne peux plus dormir, là-bas,
Là-bas, ce sont les enfants que l’on assassine !
Gaza, tel le ghetto de Varsovie,
Affamée et sans eau, terrorisée,
Assaillie, pilonnée
Dans une bande de quelques kilomètres carrés,
Ils sont des milliers à se terrer,
Ce sont les enfants que l’on assassine
Quels sont ces êtres qui se disent « hommes »
Qui enferment une population entière
Derrière les murs de la honte
D’un minuscule territoire
Pour mieux les massacrer ?
Gaza, sous un déluge de feu et de flammes,
Dans les cris épouvantés
De ces enfants que l’on assassine
Quels sont ces êtres qui se disent « hommes »
Et qui sans témoins, aucun,
À l'abri des regards,
Massacrent sans pitié ?
Gaza résiste
Face à l’occupant qui le chasse sans répit
C’est le sang de ses enfants que l’on assassine
Quels sont ces êtres qui se disent « hommes civilisés » ?
Rien d’autre que des politiques corrompus,
Des nationalistes,
Des militaires fous
Par les grandes puissances, soutenus
Qui se donnent les meilleurs prétextes
Se dotent d’efficaces propagandes
Anéantissent hommes, femmes,
Enfants, vieillards
Et ça, permettez, ce n’est pas la guerre,
C’est une épuration ethnique !
À Gaza, entendez-vous les cris des êtres déchiquetés,
Broyés, blessés, brûlés,
Ce sont toujours les cris des enfants que l’on assassine
À Gaza, ce n’est pas la guerre,
Quand une pluie de tirs de chars,
De tirs depuis bateaux par la mer,
De largages de bombes, d’armes nouvelles,
Tombent par centaines, chaque jour,
Sur les hôpitaux, de l’ONU les bâtiments,
Les réserves de farine, de médicaments,
Gaza affamée, enfermée dans ses murs, sans eau,
Sans pouvoir passer,
Fuir ? Mais où aller ?
Quels sont ces êtres qui se disent « hommes »
Et qui, obstinément, refusent tous passages
Aux médecins, aux secours des agonisants,
Aux blessés ?
À Gaza, comme en Irak, comme au Tibet
Tant que le monde croira aveuglément les agresseurs,
Ce sont encore les enfants que l’on assassine
Quels sont ces êtres de sang froid
Ces monstres qui se disent « hommes »
Et demeurent insensibles à l’inéluctable
Mort programmée
Des Palestiniens martyrisés ?
À Gaza, les terroristes ne sont pas eux,
Mais bien ceux-là qui tuent
Telles des bêtes féroces implacables,
Sans pitié,
Loin de tous témoins, loin des caméras
Car là ce sont bien les enfants que l’on assassine
Quels sont ces êtres qui se disent 'hommes de paix'
Qui se font passer pour des victimes
À longueur de temps
Quand les terroristes ce sont eux qui refusent la paix,
Ne souhaitent que la guerre,
Aussi, ici en France, en d’autres temps
Les « terroristes » étaient ces résistants,
Ce mot arrange bien les puissants,
Les fauteurs de guerre
Qui massacrent et tuent en toute impunité
Ce sont toujours, toujours les enfants qu’ils assassinent
Il faudra bien qu’une voix s’élève pour dénoncer
Ces criminels de guerre et les traduire en justice
Pour « crimes contre l’humanité »
Il faudra bien ne pas croire les mots des lâches
Ils clameront que ce n’était pas vrai,
Ils n’étaient pas responsables,
Quand ce sont les enfants qu’ils assassinent
Mais à Gaza, entendez-vous
Le râle des enfants qui meurent,
À Gaza, les Palestiniens de la Palestine
Sont morts exterminés !
Quels sont ces « hommes de démocratie »
Qui crient victoire quand enfin la terre de la Palestine
Est débarrassée de ses Palestiniens
Quand enfin cette terre leur appartient ?
Mais une voix, des voix doivent s’élever
Contre ces monstres,
Contre ce crime de l’humanité,
Quand dans notre grande naïveté,
Nous croyons tous que cela ne peut plus exister,
Que cela est banni de l’Humanité,
Ouvrons les yeux sur ces crimes à notre porte !
Quels sont ces hommes qui parlent de la SHOAH
Et qui en ont perdu jusqu’au souvenir
Jusqu’à devenir eux-mêmes d’ignobles barbares ?
À Gaza, dans la paix des morts,
Les assaillants danseront et chanteront
Mais ils devront un jour ou l’autre payer
La note de leurs crimes,
Traduits en justice comme les nazis qu’ils sont
Car c’est toujours, toujours les enfants que l’on assassine !!!