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Mardi 8 mai 2018... ce matin, jour férié, je demeure seule à la maison, sans aide.
Je ne parviens pas à me lever, j'ai sommeil. J'ai dormi d'une nuit agitée où je suis réveillée toutes les deux heures par manque respiratoire... idem sur le matin où malgré tout je me rendors aussitôt en changeant de côté, toujours avec ces vilaines douleurs de la colonne vertébrale et de la hanche accentuées de jour en jour. Le téléphone sonne par six fois, le temps que je parvienne à sortir du lit et à saisir le téléphone. C'est Ciska, mon amie qui me fait sortir difficilement du lit à dix heures trente... ce qui n'est pas habituel, mais n'ayant aucune auxiliaire de vie, je suis restée couchée.
Bon, finalement je déjeune et je file dans la salle de bains malgré un état encore plus bas que d'habitude. Puis je m'installe sur l'ordinateur... il faut que je parvienne à m'en sortir de mes textes... ce matin, le temps reste couvert, mais cela risque de changer rapidement.
Samedi 5 , dimanche 6 , lundi 7 mai 2018... il fait un temps royal en Bretagne...
Je passe mes journées comme toujours à me battre contre tous mes mouvements, contre la fatigue extrême... je n'ai plus de force pour aucun de mes gestes... je n'arrive plus à me moucher, à tousser, à respirer car je n'en ai pas la force... et plus aucune force dans les épaules, les bras, les mains...
Samedi, il fait si beau que je me fais aider pour m'habiller et lorsque Nathalie me quitte j'attends l'infirmière pour mes soins puis je file en direction d la Pint-du-Raz où je vais manger un morceau chez mes ami-e-s. Ensuite, je rentre me coucher et dans la soirée je reprends mes textes de poésie pour les mettre en pages de façon à obtenir trois livres de même épaisseur. Cela me demande un gros travail de relecture et je suis tellement épuisée... je vais me battre encore je ne sais combien de jours là-dessus. Mais il faut que je m'acharne, car j'ai l'intention de tout mettre au propre et ce n'est pas de la tarte. En parallèle, je recherche une maison sur l'Isère, ou à Villefranche, ou sur l'Ain... c'est hyper difficile et je n'ai pas fini d'être crevée.
Lundi j'appelle Marc afin qu'il vienne m'aider à prendre de l'argent au distributeur, je dois payer mon jardinier. Je suis toujours privée d'accompagnement dans mes trajets par la seule mauvaise volonté d'un directeur à qui je souhaite de se retrouver un jour dans la même situation que moi...