Dimanche 3, lundi 4 et mardi 5 juin 2018... maison trouvée... prise de tête avec les paperasses qui contineunt d'affluer...
Tout penser, tout prévoir... le départ... l'arrivée... les papiers... le déménagement... date... devis... edf... eau... cartons... cartons... Émaüs... être partout à la fois... le soir impossible de dormir, le départ me hante... et des lettres chaque jour, des réponses chaque jour... et encore et encore...
Heureusement ma fille aînée s'est emparée de la future maison à bras le corps. Elle est allée la visiter et s'occupe des papiers avec sa sœur... ouf sauvée, je ne peux pas être là et là-bas et pire encore dans mon état. Nous nous sommes reliées avec le téléphone et l'ordinateur. La maison trouvée nous convient. Reste plus qu'à s'occuper de la réservation et de tout le reste !
Cet après-midi j'ai fourni le gros effort de me rendre au village en fauteuil pour demander à la brocante de venir chercher des meubles. Le temps de passer à la poste, de rentrer à la maison, j'ai pu m'occuper de mes papiers puis trois personnes sont arrivées pour le chargement. Ouf, encore un travail de fait.
Bon, ce soir je vais souffler un peu car je n'en peux plus... j'ai très mal dans les os et les muscles des bras... mais de toute façon, je souffre sans arrêt, des os, des muscles, des tendons, des douleurs neurologiques si vives qu'il faudrait immobiliser, et comme une gourde j'ai enfoui mon corset dans les cartons, mes minerves aussi... et l'infirmière qui me conseille de porter des attelles à mes mains durant la nuit... elles me font si mal aussi ! Bref, c'est toujours la même histoire mais qui s'aggrave, empire au rythme du temps.
Voilà les jours semblent se précipiter tout à coup... et... je supporte encore un nouveau choc !
Jeudi 31 mai 2018, vendredi 1er et samedi 2 juin 2018... enfin les choses avancent...
Annie arrive ce matin pour prendre sa matinée à la maison. Moi, je suis comme d'habitude, tout évolue vers le pire. Éliane vient me faire un petit coucou sympathique et vendredi il fait si beau que je passe l'après-midi devant la mer sur la terrasse de mes ami-e-s où nous buvons le café et discutons à qui mieux mieux. Le temps est royal et la mer d'une couleur magnifiquement apaisante. Puis je rentre, inquiète d'avoir peut-être fait faux bond à Céline. Non, elle vient plus tard.
Samedi le temps reste doux mais couvert. Ces derniers jours j'ai beaucoup communiqué avec mes filles car sur place, elles peuvent gérer le calendrier des visites afin de trouver une maison. Ma fille aînée se rendra à deux rendez-vous la semaine prochaine. Entretemps j'ai eu des nouvelles de mon déménageur et il viendra prendre les meubles et cartons le mardi 7 août, cela me donnera juste le temps de faire l'état des lieux le lendemain et de descendre tout de suite après avec mon fils pour réceptionner mes affaires le 10 août dans ma nouvelle habitation. OUF ! Ce n'est pas rien... que de mois difficiles pour y parvenir !
J'ai eu des ami-e-s au bout du fil, heureux de me voir revenir, également mon grand ami Jacques Président des Ecrivains Rhône-Alpes Auvergne... cela m'apporte beaucoup de baume au cœur.
Aujourd'hui une grosse crise d'asthénie m'a fondue dessus comme de juste et je suis restée clouée au lit…
Mercredi 30 mai 2018... grand beau temps... concert de grillons dans le jardin...
Annie franchit la porte, je me réveille dans le même temps. La nuit s'est passée comme d'ordinaire avec les douleurs de plus en plus vives aux niveau des vertèbres et de la hanche, douleurs musculaires aussi.
La matinée se passe comme chaque jour. Après avoir déjeuner je file dans la salle de bains. Je m'habille car j'espère sortir un moment. Annie me conduit à la poste. Je dois envoyer ma dédite. Puis nous rentrons.
Annie me quitte à midi après avoir mis le couvert et préparer mon repas. J'attends Céline, l'infirmière. Je lui demande de me sortir mon fauteuil roulant du garage et y emmener mes béquilles pour ma sortie. Je lui demande encore de me photographier les magnifiques pivoines qui explosent de beauté sur le snack de la cuisine. Je veux en garder le souvenir et envoyer une photo à Sandrine et Yvan, mes enfants. Elles sont vraiment trop belles !
Après le repas, je jette un coup d'oeil sur mes derniers courriels, puis je sors. Mes ami-e-s ne sont pas là. Je passe à la biscuiterie pour tenter de voir Maryline, mais je n'ai pas de chance, je dois repasser vendredi. En passant dans le hameau voisin, je vais voir le fumoir et le restaurant repris par un jeune couple dynamique. Je rencontre le restaurateur qui me remet un flayer. Je découvre un site superbe pour venir y déjeuner.
Il fait très beau. J'ouvre la porte de la véranda et un concert de grillons m'accueille... je n'ai jamais rien entendu de tel, aussi vibrant, aussi fort. Je reçois la visite de mon amie Éliane qui m'enchante. Nous discutons autour d'un café.
Je téléphone à ma fille aînée. Elle se trouve chez sa sœur. Je lui fais part de mes recherches... la soirée s'achève doucement.
horrent josiane 05/06/2018 21:35
Dana Lang-JANIN 06/06/2018 11:01