Dimanche 15 juillet 2018... chaleur... chaleur... chaleur... et coupe du monde de foot !
Je me traîne... Véronique frappe et entre... vaincue par la douleur, je suis couchée dans le fauteuil.
Véronique fait mon petit déjeuner, la vaisselle et passe en cuisine pour mon repas de midi... brocolis et coquilles Saint-Jacques. Elle termine à onze heures puis vient Céline pour mes soins.
Je suis très mal aujourd'hui et je demeure dans le fauteuil devant la télévision où je peux suivre le match de coupe du monde de foot entre la Croatie et la France... match qui nous donne bien des sueurs froides avant une explosion de joie française, tout le pays est survolté ! Magnifique !
Je m'endors devant la télé pour mon deuxième film, je vais me coucher...
Samedi 14 juillet 2018... défilé du 14 juillet, soirée musicale et feu d'artifice de la Tour Eiffel...
Hier soir les pétards lointains du feu d'artifice de Penmar'ch au bord de la mer éclatent dans le ciel. Ce doit être très beau, mais je ne sors pas du fauteuil pour aller le contempler de la terrasse... dommage !
Ce matin poussée par une douleur extrême je me lève à sept heures et je vais finir mon sommeil dans le fauteuil relveur devant la télévision. Je l'allume alors que commencent les cérémonies du traditionnel défilé du 14 juillet à Paris.
Je somnole en suivant cette célèbre manifestation. Cette année je la trouve particulièrement réussie, une chance aussi le beau temps qui s'offre à nous tous.
Il est treize heures lorsque Céline, l'infirmière arrive avec mes médicaments. Je me rapproche du départ et nous en discutons car je dois avoir une prise de sang à la fin du mois et le médecin doit passer... le temps file...
Lorsqu'elle me quitte, je passe à table et terrassée par une crise d'asthénie depuis le lever, je retourne me coucher jusqu'à dix-huit heures trente. Il fait très chaud.
Je prends mon repas devant la télévision et la soirée se termine comme d'habitude.
Vendredi 13 juillet 2018... chaleur... chaleur... chaleur...
J'entends la présence de Sylvie dans la maison, je me lève. Dans son infinie gentillesse elle m'apporte le pain et deux croissants que nous partageons autour d'un café, nous discutons et passons comme toujours un très bon moment ensemble. Après avoir ouvert les fenêtres du haut comme chaque matin, Sylvie range mon fauteuil manuel dans le coffre de sa voiture car ce matin nous allons en courses.
Mes filles m'appellent, il y a quelques soucis avec le transfert de mon dossier d'aide humaine du Finistère au Rhône... je vais encore devoir batailler ferme ! Je vais voir si il ne serait pas possible de changer d'association. Également avec le dossier énergie, quelle poisse ! Heureusement que mes filles vivent sur les lieux.
Une fois prête je me dirige très difficilement en béquilles vers la voiture. Nous nous arrêtons à la poste un long moment puis nous allons en grande surface. Ensuite nous passons chez mes ami-e-s à la Pointe où j'ai retenu des paquets cadeaux.
Sylvie me quitte et je reste seule. Je me prépare un plat de paëlla royale où je me régale. Puis installée dans le fauteuil releveur devant la télévision, je m'endors aussitôt jusqu'à dix-neuf heures.
La soirée se termine comme tous les soirs devant le ventilateur...
Jeudi 12 juillet 2018... chaleur... chaleur... chaleur...
Nelly pénètre dans la maison, je me lève en même temps. Elle me prépare le café et nous discutons, puis je vais dans la salle de bains... sans doute ferai-je un tour vu le beau temps.
Ensemble nous allons un moment au jardin... les plantes sont très jolies et celles qui ont souffert du gel repartent de plus belle avec le beau temps.
Céline, l'infirmière arrive et Nelly me quitte.
Après le repas, je pars faire un tour en direction de la Pointe-du-Raz. Il fait trop beau pour ne pas profiter du paysage marin. Des voiliers se prélassent sur la mer céleste... ce spectacle ravit nos yeux à tous... quelques touristes timides s'enhardissent jusque là, à pied, en vélo, en voiture, en camping-car.
Je retrouve mes ami-e-s et du coup au calme, assis sur la terrasse Alain et moi refaisons le monde. Je rentre à seize heures et une fois à la maison je m'allonge sur le lit où je m'endors jusqu'à vingt heures quinze.
La soirée s'achève comme chaque jour devant la télévision... les jours sont immensément longs en cette saison et je n'en profite de rien...