Samedi 6 octobre 2018... la journée s'annonce ensoleillée... la journée au lit, épuisée.
Nous nous levons à neuf heures trente. Je passe dans la salle d'eau et ensuite sur l'ordinateur encore dans mes papiers. Je ressens une belle overdose de tout ces papiers que j'ai dû fournir depuis mon veuvage... quand est-ce que je pourrai faire et penser à autre chose ?
Une crise d'asthénie me tombe dessus une fois de plus et je file au lit. Je me lève à seize heures quarante-cinq. Valérie est allée chercher des œufs afin de confectionner des œufs à la neige à emporter demain chez ma fille Nathalie, petites-filles et arrière-petits-fils et sans doute petit-fils et son amie. Nous devrions nous régaler et passer un fort bon moment ensemble.
Vendredi 5 octobre 2018... un grand beau temps...
Je me lève et la matinée se passe comme d'habitude, bien contrariée encore par des papiers et la perte d'un gros dossier important dans mon ordinateur... encore la poisse !
Valérie s'est mise en cuisine et une fois de plus je passe les pieds sous la table et je me régale même si il m'est difficile de porter les aliments à ma bouche. Maintenant je souffre même pour manger.
Alice, l'infirmière arrive pour mes soins. C'est toujours un grand plaisir que de les voir, ils sont tous si sympathiques et si dévoués dans cette maison médicale... une chance ! Elle prend ma tension... aujourd'hui 17,1... pas bon !
Puis j'attends la visite du kiné prévue à quatorze, il fait si beau. Valérie et moi n'avons qu'une seule envie : aller nous promener !... Mais le kiné surbooké, très en retard, s'en vient à quinze trente bien sonnés. Il me masse la main et l'avant bras droit avec une crème à l'odeur forte. Il tente de voir mon état en me faisant mettre les bras en l'air, ce que bien sûr, je ne peux plus faire, ni derrière la tête (ce depuis longtemps), ni derrière le dos ! Il regarde l'état de mes jambes, la gauche abîmée depuis l'enfance, la droite est arrivée à présent dans le même état... lundi prochain son appareil me fera pédaler pour garder un peu d'articulation... nous verrons. Je ne crois pas à la résurrection de mes mouvements. Voilà vingt-cinq ans que l'électromyogramme a démontré que tout était bouché au niveau du flux nerveux sur les jambes à 5 sur 5 et sur les bras à 4 sur cinq... maintenant les influx nerveux sont dvenus nuls partout.
Lorsqu'il nous quitte, nous partons. Ma fille glisse mon fauteuil dans son coffre et nous nous dirigeons vers Belmont-de-la-Loire près de mes ami-e-s de Mars. De nouveau c'est la grande rigolade car Marielle et Jean-Jacques font la une du Pays Roannais après l'article paru dans Saint-Jacques Magazine. Nous rions et parlons beaucoup, heureux de nous retrouver.
Nous rentrons, le ciel s'éteint doucement. Juste à temps sur le seuil de la maison...
Jeudi 4 octobre 2018... visite du kiné...
Je me lève, ma fille a déjà préparé le café, je peux mettre les pieds sous la table... c'est vraiment très agréable pour moi qui peine pour tout maintenant.
Évelyne franchit la porte à neuf heures. Lle nous apporte une grande aide et son joli sourire.
Je passe encore la matinée à m'énerver dans les papiers que l'on me réclame pour la mise en route des intervenants à la maison.
J'attends le kiné tout le matin. Au téléphone il m'avait prévenu que pour les cas courant il fallait attendre trois mois, mais pour moi la situation est différente avec mon état. Il m'appelle pour s'excuser de son retard. Il arrive vers treize heures et il m'explique comment il va procéder. Notre prise de contact dure une demi-heure... il reviendra demain à quatorze heures. Il est surbooké mais il fera le maximum. Je le verrai trois fois par semaine.
Il fait très beau, j'ai envie de sortir mais finalement je file au lit, trop fatiguée.
Mardi 2 et mercredi 3 octobre 2018... grosse fraîcheur... chauffage en route...
Mardi matin passe Élodie l'infirmière pour mes soins. Elle me trouve 19,9 de tension... après 15,9, 15,9, 11,9, 20,1, 17, voici 19,9... tension très fluctuante... cela ressemble à Maurice qui faisait pareil avec le syndrome de Parkinson si bien que le comprimé lui faisait prendre des malaises et qu'il se blessait à chaque fois. Lorsque nous avons déménagés en Bretagne, il avait les deux poignets fracturés car il venait de tomber dans la cour de notre maison !
Mercredi c'est au tour du pédicure de passer pour mes soins de pieds. Je me sens mieux après son passage ! Je passe l'après-midi au lit.
Au soir, je reçois un coup de fil de mon éditeur, ma trilogie de prose poétique et pamphlets ne sera prête que pour le mois de janvier, mi-février...
Lundi 1 octobre 2018... fraîcheur et petites pluies éparses...
Je me lève à sept heures vingt, file sur l'ordinateur puis je vais déjeuner à huit heures trente. Évelyne arrive à neuf heures et prend le café avec moi pour ensuite sauter sur l'ouvrage. Elle rentre le linge pour le protéger d'une averse et se met à le plier et elle s'empresse pour tout le reste. Comme hier, elle m'aide aussi pour ma toilette... mes bras et mes mains plongent vers le pire. Lorsque je sors de la salle de bains, je retourne sur l'ordinateur et Évelyne me prépare le déjeuner et dresse la table. Lorsqu'elle me quitte, je passe à table.
Vers treize heures quinze ma fille rentre de vacances. Heureusement il reste la moitié du repas et elle déjeune. Ensuite nous partons en courses car il faut de l'encre de toute urgence pour l'imprimante et le frigidaire est vide. Je lutte contre une crise d'asthénie.
Finalement je n'irai pas à la séance de lectures sur Lyon... dommage !
Lucile GAUCHERS, auteure 07/10/2018 10:57
Nadia BERGOUGNOUX-ZEKRI 07/10/2018 10:54