29 mars 2013
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METTRE UN DOIGT SUR LA PLUME
Mettre un doigt sur la plume
Et la plume sur un doigt
Et l’oiseau s’est posé
L’oiseau ne s’en va pas
De son œil effronté
Il observe la plume
Il scrute mon doigt
Et son bec jaune
Attend le grain
Sur la fenêtre
Mais déjà les fusils pètent
Les armes claquent dans le matin
Sur les grives, les corneilles
Les palombes et les mouettes
Pour tuer la faisane
Trois coups n’y suffisent pas
Par-dessus les maisons
Le grand vol des oiseaux
Devient cri effrayé et strident
Qui affole les moineaux
Sous mon toit
Eperdue dans mon lit,
Je frissonne
J’imagine l’homme au fusil
Une armée en treillis
A traquer un plus petit
Quand ils tuent savent-ils
Le cri de la douleur
Les larmes d’une mère ?
Moi, tout ce que je vois
Quand je cours dans les bois
Ce ne sont que chemins
Eclaboussés de sang
Et, la guerre déclarée
Dans les champs
Le merle sous ma fenêtre
Ne revient plus
Et les chants égaillés du matin
Se sont tus.
Chère Dana
Ce poème est très beau!!
Ernesto
Mon ami Dana
Je suis heureux que j'ai fait la traduction, ton poème est très bon et votre amitié, précieuse.
Une précision, je suis allé à Oslo pour la cérémonie du prix Nobel mais le prixn'était pas pour moi individuellement, mais pour l'organisation des Médecins pour la Prévention de la Guerre Nucléaire.
Une accolade triple
Ernesto
Je suis heureux que j'ai fait la traduction, ton poème est très bon et votre amitié, précieuse.
Une précision, je suis allé à Oslo pour la cérémonie du prix Nobel mais le prixn'était pas pour moi individuellement, mais pour l'organisation des Médecins pour la Prévention de la Guerre Nucléaire.
Une accolade triple
Ernesto
TRADUCTION EN ESPAGNOL PAR ERNESTO KAHAN PROFESSEUR EN MEDECINE, PRIX NOBEL DE LA PAIX POUR SON ASSOCIATION, ECRIVAIN ET POETE :

Ponga un dedo en la pluma
Y la pluma en un dedo
Y el pájaro se posó
El pájaro no desaparece
Su mirada pícara
Él observa la pluma
Escanea el dedo
Y el pico amarillo
Grano esperado
En la ventana
Pero ya los fusiles
En aleteo de la mañana
En tordos, cuervos
Las palomas y las gaviotas
Para matar al faisán
Tres disparos no son suficientes
Debajo las casas
El vuelo de gran cantidad de aves
Se convierte en grito asustado y estridente
Lo que enloquece a los gorriones
Bajo mi techo
Distraído en mi cama
me estremezco
Me imagino que el hombre de la pistola
Un enrejadoejército
Una pista más pequeña
Cuando matan ellos ¿saben
El grito de dolor?
¿Las lágrimas de una madre?
Es lo que veo
Cuando ando en el bosque
No son más que estas vías
Salpicadas de sangre
Declarando la guerra
En los campos
Y el mirlo debajo de mi ventana
No regresa
Y las canciones de los pájaros
Están en silencio.
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