~~Mardi 15, mercredi 16, jeudi 17, vendredi 18, samedi 19 décembre 2015
Il tombe des cordes. La journée s'étire entre les petites courses du matin... courrier à poster et pharmacie, écriture et repos. La semaine se déroule ainsi avec l'envoi de divers colis jusqu'au samedi où j'adresse mes vœux à mes amies et amis. D'autres partiront par courriels la semaine prochaine. Les après-midis sont doux et ensoleillés et nous sortons nourrir nos biquettes en polos à manches courtes. La nuit un vent féroce se lève et siffle comme un forcené sur le Cap.
Dimanche 20 décembre 2015,
Nous nous préparons pour nous rendre à la salle polyvalente de Cléden-Cap-Sizun, village tout proche où l'on nous attend pour notre stand de livres. C'est un Marché de Noël fort sympathique, bien décoré et où nous sommes toujours sous le charme des Bretons tellement bienveillants aux multiples et fortes qualités. Rien que cela nous met à l'aise et nous détend et l'ambiance reste dans la magie de Noël.
Je suis toujours très inquiète de savoir Maurice à mes côtés une journée toute entière, mais il a tenu le choc et tout c'est fort bien passé.
J'ai beaucoup parlé et bien dédicacé et je me suis régalée avec mes lecteurs et mes petits fans, notamment Yanis jeune fan de ma saga fantastique et Marion, une petite amie future écrivaine... tous les deux avait douze ans et déjà des passionnés de lecture... nous avons beaucoup échangé.
Ce fut une journée exaltante et faite, une fois encore, de belles rencontres.
Comme l'an dernier, nous avons beaucoup sympathisé avec l'équipe organisatrice mais aussi avec les exposants, artisans présents... bijoux, vins, confits de canard et graisse d'oie, paniers, tableaux, décorations de Noël avec celles des écoles, sacs, figurines, miel, etc... Tous rivalisaient d'originalité, de quoi faire bien des heureux pour les fêtes de fin d'année. Et nous étions là, nous aussi, avec la nourriture de l'esprit qu'il ne faut jamais oublier.
Puis après le tirage de la tombola des paniers garnis, l'heure est venue de se quitter.
Nous avons plié très rapidement notre matériel et nous avons pris la route pour rentrer à la maison épuisés mais heureux sous un déluge d'eau.
Ce soir, le vent se remet à souffler comme un fou furieux. Il gémit et hurle sur la lande plongée dans le noir.